Par ZoukyTaG
Grâce au producteur Franck Riahi alerté par son contact à Genève, Joël Grammson (artiste producteur), la réalisation de Victory Riddim (New-York Abidjan Paris) devrait contribuer à l'éclosion de la jeune Nash, une véritable icône montante de la musique afro à vocation internationale. A consommer juste après la tournée en France de cette artiste prometteuse, organisée par "les Eurockéennes", dès fin février, et juste avant de s'écouter l'hommage que lui rend Mokobé (113), dans son dernier album solo "Mon Afrique".
Victory Riddim est un projet mené par Franck qui devrait voir le jour dans l'album de Danny P. Un même instrumental repris par Edson X, T-OK, Namco, Fuckly, Storia, Cherukee... et l'Ivoirienne montante NASH.Considérée comme la porte-parole du mouvement Nouchy (argot urbain ivoirien) le jeune rapeuse se fait connaître en 2002 grâce à la compilation “Enjaillement”, lancée par les artistes Boni de R.A.S. et Kesdo du groupe Les Refré. Elle y reprend, façon clin d’oeil, le tube des Magic System,“1er Gaou” sous l’angle de la dérision et d’une vision féminine. “1ère Djandjou” porte la compilation jusque dans les coins reculés du globe, grâce à l’adhésion de la diaspora ivoirienne. La trublionne plait aux idoles du moment qui la sacrent ‘star du rap’ en lui accordant la première partie de plusieurs méga-spectacles. Boni l’avait découverte lors d’un sound system dans un maquis de Yopougon qu’il parrainait avec Joey Starr, le leader des N.T.M., égaré en Côte d’Ivoire lors d’une tournée africaine et tombé immédiatement sous le charme. Médiatisée avec seulement une chanson, NASH s’apprête à répondre à l’attente impatiente de ses fans avec la sortie de “Ziés Dédjas”, son premier album, actuellement en mixage à Paris, co-produit par l’agence Nouchy Arts basée à Abidjan et Lausanne. Depuis novembre 2005, le Collectif de rap zouglou qu'elle a crée àAbidjan, le "Gbonhi Yoyoyo" la remet sous les feux médiatiques grâce à un méga succès ouest-africain en passe de contaminer également les pays anglophones (le Ghana aurait craqué). La tournée en Suisse de cette icône de la jeunesse africaine commence à faire bouger l'Europe. En 2007, la tournée de DIAM’S passant par Abidjan, Nash et Mike enregistre une parodie d’un de ses succèss, rebaptisé « Froufou Matinal ». Le Carton est immédiat, la Côte d’Ivoire entière s’embrase sur fond de clin d’œil à une grande rappeuse française, qui apprécie l’hommage. Les télés se succèdent.